Le bilan carbone de l'utilisation de la biomasse comme source d'énergie est pratiquement neutre, à condition que l'on plante autant que l'on brûle, ce qui est le cas en France (gestion durable des forêts).
Il n'y a pas d'impact sur l'effet de serre car le CO2 rejeté dans l'atmosphère lors de la combustion du bois correspond à la quantité de CO2 absorbée par les arbres pendant leur croissance.
Préservation de la qualité de l'air
La production centralisée et distribuée par un réseau présente un avantage considérable par rapport aux productions individuelles de chauffage au bois : les chaufferies collectives sont équipées de systèmes de traitement des fumées, ces moyens sont inenvisageables sur des dispositifs individuels pour des raisons de coût.
Une énergie locale
L'usine d'électricité de Metz (UEM), l'une des rares régies municipales de France à produire de l'électricité s'est lancée dans ce choix de modernisation après avoir constaté qu'elle pouvait ici valoriser jusqu'à 100 000 tonnes de bois local par an :
57 % de plaquettes issues de l'exploitation forestière dans un rayon de 100km
31 % de bois de récupération « non pollué » issu des centres de tri de déchets
12 % d'écorces et de résidus de scieries.
Tous ces résidus de bois, jusqu'alors non valorisés, sont issus de forêts gérées par l'ONF (office national des forêts) ou certifiés « gestion durable des forêts ».
L'utilisation des ressources locales permet de diminuer les rejets de CO2 imputables au transport de ces résidus de bois.
Le réseau de chauffage urbain de la ville de Metz est ainsi alimenté à hauteur de 60 % par des énergies renouvelables. On réduit aussi de 57 000 tonnes les émissions de CO2 par rapport au charbon.